Human First

Human First est un espace d’idées, de réflexion et de dialogue. Dans un monde en pleine mutation – bouleversé par les crises climatiques, les révolutions technologiques et les tensions sociales – nous faisons le choix de revenir à l’essentiel : l’être humain.

Engagée depuis 1997 pour une politique de progrès, fondée sur l’écologie, la justice sociale et le rassemblement républicain.

Manager internationale expérimentée spécialisée en alliances stratégiques et projets globaux internationaux. Experte en innovation, transition numérique et écologie appliquée (Cloud, IA, Smart Cities, décarbonation).

  • Chasse à courre : le dernier combat de Brigitte Bardot contre une pratique jugée cruelle

    Aujourd’hui, Brigitte Bardot nous a quitté. Celle qui a défendu toute sa vie la cause animale n’avait qu’un souhait pour sa mort: que la France arrête la chasse à courre. Nous n’avons pas le pouvoir de le faire individuellement, mais nous avons le pouvoir de nous exprimer sur le sujet et de signer des pétitions.

    Plusieurs sondages indiquent que la majorité des Français est hostile à la chasse à courre. Par exemple, au moins 72 % des personnes sondées se disent contre son maintien. Brigitte Bardot dénonçait une pratique sauvage et rappelait que la France restait le seul pays avec l’Irlande à maintenir cette pratique.

    Les associations de protection animale dénoncent le stress intense et la souffrance infligés aux animaux poursuivis pendant des heures jusqu’à épuisement. Contrairement à un tir immédiat, la chasse à courre repose sur une traque pouvant durer plusieurs heures. L’animal (cerf, chevreuil, sanglier, renard) est poursuivi sans interruption par une meute, sans possibilité de comprendre quand la menace cessera.

    La poursuite déclenche une réponse de stress aigu maximal comme la libération massive d’adrénaline et de cortisol, l’accélération cardiaque et respiratoire, la mobilisation totale de ses réserves énergétiques. Chez certains animaux, cette surcharge peut provoquer un épuisement physiologique, une acidose musculaire, un collapsus circulatoire et parfois la mort avant même la mise à mort finale.

    Sous stress intense, les animaux peuvent traverser des routes et se faire renverser ou chuter dans des ravins. Enfin au moment de l’hallali, l’animal est arrêter par la meute, dans un stress incroyable.

    Il y a certes moins d’animaux tués par la chasse à courre ( environs 4000) que par la chasse normale, toutefois les méthodes comme le stress de l’animal avant de mourir en font une pratique insupportable. Les 30 000 chiens et 7000 chevaux que l’on associe à cette barbarie ne s’en porteront que mieux. Quant aux 10 000 veneurs ( pratiquants de chasse à courre), ils iront faire du cheval dans les forêts si cela les amuse.

    A suivre donc.

    Pétition contre la chasse à courre

    https://www.leslignesbougent.org/petitions/ensemble-pour-abolir-la-chasse-a-courre-appuyons-le-combat-de-brigitte-bardot-21460/

  • Nestlé: le scandale de l’eau du Gard ne perturbera pas les municipales

    Le préfet du Gard vient d’autoriser Nestlé Waters à continuer l’exploitation de deux forages de son site de Vergèze, sous le label prestigieux d’ »eau minérale naturelle ». L’arrêté, tout en constatant des contaminations répétées, donne un sursis de 24 mois à Nestlé sous réserve d’un « contrôle sanitaire et d’une surveillance renforcée de la qualité microbiologique et physico-chimique de l’eau brute ».

    Nestlé Waters (Perrier, Vittel, Contrex, Hépar…) est accusé d’avoir traité illégalement des eaux présentées comme “minérales naturelles”, alors que la réglementation européenne l’interdit strictement. Les enquêtes ont mis en évidence du Charbon actif, des Micro-filtrations fines et des Traitements UV. Ces procédés sont autorisés pour l’eau du robinet, mais interdits pour l’eau minérale naturelle.

    Selon la loi, une eau minérale naturelle ne doit subir aucun traitement qui modifie son caractère microbiologique. Nestlé a admis avoir utilisé des procédés interdits pour assurer la sécurité sanitaire de ses produits. L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a engagé plusieurs actions en justice : plainte contre plusieurs responsables politiques passés/présents (dont Agnès Pannier-Runacher, Roland Lescure, Aurélien Rousseau, Agnès Firmin-Le Bodo) pour analyser le rôle de l’État dans la gestion de l’affaire; plainte pénale contre Nestlé Waters pour pratiques commerciales trompeuses, falsifications et tromperies aggravées,

    Un tribunal français a refusé de retirer les produits Perrier des rayons ou leur appellation eau minérale naturelle, estimant qu’il n’était pas démontré qu’il existait un risque sanitaire imminent. Nestlé peut donc continuer à commercialiser l’eau avec cette désignation. La plainte déposée contre plusieurs ministres a été classée sans suite par la Cour de justice de la République, faute d’indices suffisants dans les documents produits pour impliquer personnellement les responsables politiques visés.

    A trois mois des municipales, le site peut continuer l’exploitation ce qui assure à la région du Gard une aubaine économique appréciable.

    A suivre donc.

  • Accord Mercosur : Un Répit pour les Agriculteurs Français

    Le Président Macron a eu de la chance sur ce coup là! La signature du Mercosur en plein milieu de la révolte des agriculteurs aurait été une catastrophe. Le report en Janvier laisse un peu de répit et va permettre de négocier un peu plus, notamment peut être sur les clauses miroirs ( cf article https://humanfirsts.blog/2025/11/11/mercosur-le-cauchemar-des-francais/ )..

    Cet accord reste tout de même intéressant pour certaines filières industrielles, viticoles qui souffrent actuellement des droits de douane américains et chinois. Ces pays représentent 270 Millions d’habitants et un PIB de 2700 Milliards d’Euros.

    L’instabilité géopolitique aussi est un stress constant pour les producteurs. Notamment celle de Donald Trump qui menace tous les jours de nouvelles taxes qui pénaliseraient nos producteurs.

    L’accès aux ressources minières et aux terres rares est aussi un élément très intéressant au moment où la Chine sert la vis des terres rares en ne livrent celles ci que sous conditions particulières ( cf https://humanfirsts.blog/2025/10/11/chine-lempire-des-terres-rares/ ).

    Le Brésil a d’énormes ressources de fer, mais aussi d’or, aluminium, manganèse, nickel, bauxite. Elle possède 20 à 25% de terres rares. L’Argentine fait partie du Triangle du lithium (avec le Chili et la Bolivie) et possède l’un des plus grands gisements mondiaux. Notre dépendance à ces minerais fait que nous devons nous entendre pour réduire notre dépendance.

    Mais nous sommes bien loin de la protection de nos belles vaches et de la qualité de ce que nous mangeons. C’est pourquoi la nécessité d’intégrer les clauses miroirs dans l’accord du Mercosur est crucial.

    A suivre donc.

  • Olympe, Simone, Gisèle sont-elles des « sales connes »?

    Merci Brigitte Macron d’avoir repolarisé le débat en France contre la violence faite eux femmes. L’approche n’était pas orthodoxe, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais tout le monde parle à nouveau des violences aux femmes à une période où elles sont plutôt oubliées. On est loin d’Olympe de Gouges, de Simone Weil.

    La femme du Président de la République est en droit bien sûr de penser que les féministes sont des « sales connes  » et qu’il faut les « foutre dehors » pour aider son ami Ary Abittan, ayant eu un non-lieu pour viol. Mais il faut éviter les caméras, car ces propos deviennent publics surtout quand l’agence Bestimage dont la patronne Mimi Marchand, ayant fait de la prison pour détention de cannabis,  mise en examen depuis 2021 pour « subordination de témoin » et «association de malfaiteurs « dans l’ affaire de la fausse rétractation de Ziad Takeddine concernant ses témoignages dans l’affaireSarkozy Kadhafi , amie du couple présidentiel filme et envoie la vidéo sur internet.

    On est loin d’Olympe de Gouge, qui en 1791 publiait une déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, dans laquelle elle remet en cause la pratique de l’autorité masculine et prêche l’égalité Homme Femme. Quelle idée de « sale conne »! On pense aussi à Hubertine Auclert qui créé la Ligue française pour le droit des femmes, premier parti féministe soutenant le droit de vote des femmes , avec pour Président d’Honneur Victor Hugo. Tous les deux sont des « sales connes ». Militant pour le droit de vote, Louise Weiss, alsacienne, se présente symboliquement aux élections municipales de Montmartre en 1935. Elle utilise des cartons à chapeaux comme urne et recueille 18000 votes. Aux élections de 1936, elle envoie des chaussettes aux sénateurs avec une inscription « Même si vous nous donnez le droit de vote, vos chaussettes seront raccommodées » . Bref que des actions de « sales connes ».

    Les années 70 voient l’arrivée de féministes qui soutiennent la libération sexuelle. Toutes de sales connes ces Antoinette Fouque qui parlait de féminitude, Christine Delphy qui parlait d’ oppression domestique comme système économique, Gisèle Halimi qui défendait les femmes face aux violences des hommes, Simone Veil qui en vrai sale conne est venue dans l’assemblée, emplie d’hommes sarcastiques, défendre le droit à l’avortement, Simone de Beauvoir et son Deuxième sexe et le manifeste des 343 ( sales connes?) .

    Et que dire du mouvement #metoo ou du #balancetonporc qui a mis en évidence des comportements douteux dans tous les milieux de la société et qui a libéré la parole des femmes.

    Beaucoup ont voulu les « foutre dehors » toutes ces sales connes, mais la démocratie française n’en a rien fait se permettant de grandir et d’ouvrir les portes aux femmes et à l’écoute de leurs douleurs.

    Et oui … le viol est un délit, quelquefois difficile à prouver même s’il existe. La violence et les coups sont des délits punissables par la loi. Et le féminicide, meurtre d’une femme par le seul mobile qu’elle est une femme, pour la détruire est un délit punissable par la loi.

    Donc merci à toutes ces femmes qui ont fait avancer le droit des femmes. Merci aux hommes qui les ont aidées et ne les ont pas foutues dehors. Et honte à celles et ceux qui s’enorgueillissent en public ou en privé de soutenir le parti des violeurs, qui eux ne sont pas masqués, car souvent ils ne risquent rien quand ils sont bien épaulés.

    A suivre donc.

  • Saint-Cricq : le dérapage de trop dans l’entre-soi médiatique ?

    La polémique qui entoure Nathalie de Saint-Cricq ravive une vieille question : celle d’un entre-soi journalistique et familial qui protège, qui pardonne, et qui autorise parfois des dérapages impossibles ailleurs. Issue du clan Duhamel–Castéra, mêlant journalistes d’influence, hauts fonctionnaires et ministres , Saint-Cricq évolue depuis toujours dans un environnement feutré, presque imperméable aux secousses extérieures.

    C’est lors d’un échange avec Alexis Corbière que tout s’embrase. Alors que le député rappelle la gravité de l’antisémitisme, la journaliste rétorque : « le vote des musulmans aussi », laissant entendre que LFI instrumentaliserait le sujet pour séduire un électorat ciblé. L’amalgame met le feu aux poudres. LFI saisit l’Arcom, bientôt suivie par Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris, dénonçant des propos « extrêmement graves ».

    Pourtant, Nathalie de Saint-Cricq n’est pas née d’hier. Petite-fille de Jean Meunier, résistant et fondateur de la Nouvelle République du Centre Ouest , fille et sœur d’hommes de presse, elle a toujours évolué dans les couloirs où s’écrit — et s’échange — le pouvoir médiatique. Son parcours l’amène ensuite à croiser celui de Patrice Duhamel, son futur mari, puis d’Alain Duhamel, son beau-frère, figures tutélaires du paysage politique télévisé. Leur fils Benjamin Duhamel, lui aussi, perpétue la tradition familiale dans les médias.

    Dans ce cercle, les alliances restent soignées : la famille Castéra, Publicis, puis Amélie Oudéa-Castéra, ministre éclair dans plusieurs gouvernements. Un monde où les passerelles entre journalisme, haute fonction publique et pouvoir politique semblent naturelles, presque évidentes.

    Nathalie de Saint-Cricq gravit les échelons : cheffe du service politique de France 2 lors du débat Macron–Le Pen, où elle est violemment critiquée pour sa non-intervention, collaboratrice de Léa Salamé, puis, en 2025, directrice des rédactions nationales de France Télévisions. Un parcours solide, prestigieux, mais aussi très protégé — suffisamment, sans doute, pour expliquer la désinvolture de certains propos.

    Au-delà du cas Saint-Cricq, cette affaire rouvre la question d’un paysage médiatique français fracturé : un secteur public perçu comme trop proche du pouvoir, un secteur privé dominé par quelques milliardaires, et une liberté de la presse qui ressemble parfois à une élégante illusion.

    L’Arcom tranchera. Mais une chose demeure : l’impression d’une neutralité journalistique de plus en plus fragile, et d’une confiance qui s’effrite face à l’arrogance supposée de celles et ceux qui se pensent inattaquables.

    A suivre donc.

  • 6 Décembre: on fête Saint Nicolas!

    C’est Nicolas de Myre, né vers 270 à Patare en Asie mineure, de parents chrétiens que l’on fête le 6 Décembre. De famille ecclésiastique, il devient Evêque de Myre et combat l ‘idolâtrie et l’arianisme. On lui attribut de nombreux miracles et quand il meurt en 350 à Myre, une eau miraculeuse sortit de son tombeau. Lorsque les turcs conquirent la ville de Myre, au XIe siècle, les reliques furent déplacées jusqu’à Bari en Italie où elles furent très vénérées et le culte de saint Nicolas se développa rapidement en Occident.

    La légende de Saint-Nicolas vient du fait qu’il aurait sauvé trois enfants d’un boucher cruel, qui les avait tué et découpé en petits morceaux pour en faire du petit salé plongés dans trois tonneaux. L’histoire veut que Nicolas passât par là et demandât du petit salé… Le boucher terrorisé confessa son meurtre et Nicolas ressuscita les trois enfants!

    Le boucher devint le symbole de la méchanceté et du mal au travers de la figure légendaire du Père Fouettard, chargé de réprimander les enfants désobéissants. Saint Nicolas lui est extrêmement vénéré et devient le protecteur des enfants et des écoliers. Vêtu de rouge, d’une mitre sur la tête, d’une crosse à la main et portant des cadeaux, il est célébré dans toute l’Europe le 6 décembre.

    En France, Saint-Nicolas est aussi le Saint Patron de l’Alsace et de la Lorraine, où il est fêté. il est de tradition que les garçons jettent de la farine sur la tête des filles ce jour là à la sortie de l’école pour leur porter chance. Cette coutume viendrait d’une croyance que Saint-Nicolas aurait multiplié les farines pour éviter la famine. c’est à ce moment que les manalas , petits pains au lait en forme de bonhomme représentant Saint Nicolas apparaissent dans toutes les boulangeries et les familles.

    Son succès le rendra international. Son nom déformé en allemand le fera connaitre sous le nom de Santa Klaus en Allemagne, Sinter Klaas aux Pays Bas. C’est le dessinateur Thomas Nast qui le rend plus moderne en 1860, accompagné d’un traineau et de rennes, vivant au Pôle Nord. Son succès deviendra planétaire en 1931 quand Coca Cola s’en empare comme figure marketing et ce sont les américains qui vont populariser ce mythe devenu laïque et marketing au sein des familles françaises après la deuxième guerre mondiale.

    Un long parcours pour cet homme de foi. A célébrer le 6 décembre donc!

    A suivre donc.

  • Sida: l’Etat français condamné, une victoire

    Saisi par le Planning Familial, Sidaction et SOS homophobie, le tribunal administratif de Paris vient de reconnaître que l’État a manqué, jusqu’en février 2025, à son obligation d’organiser les séances d’information et d’éducation à la sexualité prévues par la loi du 4 juillet 2001. L’Etat n’a pas respecté son obligations de faire 3 formations par an d’éducation à la sexualité.

    Le résultat tombe: depuis son élargissement aux IST ( infections sexuellement transmissibles) en septembre 2024, le nombre mensuel de jeunes de moins de 25 ans testés pour le VIH via ce dispositif a doublé. La formation chez les jeunes est très importante. Certains croient que le Sida est une maladie qui se soigne. D’autres pensent que le port du préservatif est humiliant. Beaucoup de choses sont à expliquer aux jeunes générations et ces séances sont importantes aussi.

    Les modes de contamination a aussi changé. Les années 80, lors du début de l’épidémie, les homosexuels étaient en première ligne avec notamment la mort de l’emblématique Freddy Mercury. Les usagers de drogues aussi étaient dans les cibles premières. Enfin, les préjugés sur le fait que le sida était aussi transmis par des étrangers restait vivace.

    Aujourd’hui, les chiffres montrent que les choses ont changé. Les modes de contamination les plus fréquents chez les personnes diagnostiquées en 2024 étaient les rapports hétérosexuels (53%) suivis des rapports sexuels entre hommes (42%). Les personnes trans contaminées par des rapports sexuels représentaient 2% des découvertes et les usagers de drogues injectables (UDI) 1%. Les contaminations mère-enfant (1%) concernaient en majorité des enfants nés en Afrique subsaharienne.

    Dans le cas des personnes étrangères, plus de la moitié (56%) des personnes découvrant leur séropositivité en 2024 étaient nées à l’étranger. Mais parmi elles, 43% ont été contaminées après leur arrivée en France.

    Le manque de formation chez les jeunes est très compliqué car se propage en plus des cas de Sida, les maladies de type Clamydiae ou syphilis, avec une augmentation de cette dernière plus grande chez les femmes que chez l’homme ( +24% vs +10%) avec un risque de transmission au bébé si la femme est enceinte.

    Il y a des médicaments préventifs , y compris pour le Sida comme le PrEP (pour Prophylaxie Pré-Exposition) qui est un moyen de prévention du VIH très efficace, destiné aux personnes qui ne sont pas séropositives mais qui ont un risque élevé d’exposition au virus.

    Donc c’est bien que l’Etat ait été condamné. Il faut obliger les écoles à faire cette prévention.

    A suivre donc.

    https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/infections-sexuellement-transmissibles/vih-sida/documents/bulletin-national/vih-et-ist-bacteriennes-en-france.-bilan-2024?utm_source=chatgpt.com

    https://www.sidaction.org/actualite/une-victoire-majeure/

    https://www.sos-homophobie.org/

  • Proposition quotidienne de rédaction
    Avez-vous visité l’un de vos endroits préférés ? Où se trouve-t-il ?

    C’est un endroit magique situé dans la péninsule du Yucatan au Mexique. Tulum est un site archéologique d’une ancienne cité Maya qui donne sur la mer des Caraïbes de façon spectaculaire.

    Ancien centre de commerce pour le cacao, le coton et centre religieux (voir le Temple des Fresques) entre le XIe et le XVIe siècle, le site est protégé par la jungle de Quintana Roo.

    C’est un endroit magique.

  • Que pensez-vous de la consommation de viande? dailyprompt-2139

    dailyprompt-2139

    Je ne suis pas végétarienne et j’aime manger un bon steak, mais je pense qu’il faut réduire la consommation et privilégier la qualité , contrôler l’abattage et travailler à des remplacements protéinés.

    Un steak a un coût carbone comparable à un trajet voiture d’une bonne cinquantaine de kilomètres et je ne parle pas du dégât sur notre estomac et nos veines. Alors modérons!

  • 1er Décembre 1944: mémoire effacée au Sénégal

    Passé aux oubliettes de l’Histoire française, ce massacre de tirailleurs sénégalais qui réclamaient leur solde dans le camp de Thiaroye en 1944 a été totalement occulté par la France. Perpétré à une période trouble de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, il garde encore beaucoup de mystères. La France, via François Hollande, a quand même reconnu cet évènement en 2014 mais les héritiers peinent encore maintenant à réclamer justice.

    1er décembre 1944, des tirailleurs sénégalais, rentrés du front européen de la deuxième guerre mondiale, attendent leur solde de captivité et leur démobilisation. Les choses trainent. Les Français ne leur donnent pas et les soldats africains sont exécutés à l’arme automatique par leurs propres officiers Français. Selon l’armée, il y aura 35 morts. Selon les témoignages africains et certains historiens, il y aurait entre 300 et 400 morts. Il y aura pendant des années une volonté d’effacement de ce massacre, tant sur les sépultures que sur l’ampleur du massacre et de nombreux documents seront falsifiés et les enquêtes seront abrégées.

    Ceux qui ne sont pas tués sont arrêtés et jugés car identifiés comme meneurs. Certains sont gradés, comme Antoine Abibou, fin lettré évadé d’un Fronstalag et engagé dans la Résistance en métropole. Ils seront jugés et écoperont de peines allant de 1 an à 10 ans ou à la dégradation militaire. L’amnistie en 46 et 47 n’efface pas l’injustice car leur supposé rébellion n’est pas effacée. La France a bien sûr une autre version, celle de la mutinerie ou de la rébellion.

    Les archives que François Hollande avait ramenées en 1914 ont été bloquées par le Sénégal jusqu’en 2024, date à laquelle Emmanuel Macron a reconnu que c’était un massacre. Ce blocage reste inexpliqué posant ainsi beaucoup de questions. Malgré ces pas en avant de la France, la reconnaissance n’est pas encore là et les Sénégalais ne se sont pas réappropriés leur mémoire.

    A suivre donc.